RMC 103.1 FM

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chose d'important ? Ca dépend de ce que vous appelez important. C'est quoi ? Attendez un instant. Pas l'éditorial. Les BD sont muettes. Les sports rien. "Faits divers". Voilà. Voyons. Vous n'aimez pas les faits divers ? "Une maison en construction s'effondre." "Crime passionnel." "Mort d'un cycliste." Nous y voilà. "Vol." Des voleurs dérobent le collier d'émeraude de Piluca Bravo. C'est pas fabuleux ? Je suis sûre qu'il sait. Il doit savoir. Nous sommes perdus, Juan ! Personne ne sait. Personne ne nous a vus. Lui, si. Il me l'a dit hier soir. Qu'a-t-il dit exactement ? Qu'il t'a vue sur la route dans ta voiture. Il t'a vue toi seulement toi. C'est différent. Et le journal ? Il sait tout. Réfléchis, réfléchis. C'est peut-être une coïncidence, une remarque innocente. Ca ne peut pas être ça ? Je ne sais pas. Je suis si effrayée. J'ai peur, Juan. Qu'allons-nous faire ? Rien. Nous ne pouvons rien faire. Juste attendre, c'est ça ? Attendre quoi ? On doit savoir. Savoir quoi ? Ce qu'ils savent. Les autres. La Police. Rafa. Savoir ce qu'on a fait. On a tué un homme, non ? Bon, je vais enquêter. Je m'occupe de Rafa. Méfie-toi. De Rafa ? De tout. A vouloir cacher une chose on peut en révéler une autre. Comme quoi ? Que je t'aime ? Non, pas ici. Je voudrais vous parler. A moi ? Quel est le problème ? J'ai raté mon examen. Votre nom est Matilde Luque, c'est ça ? Et ils vous ont renvoyée. C'est honteux. C'est une injustice. Peut-être. Les professeurs aussi se trompent. Ce n'était pas le professeur. C'était vous ! Moi ? Vous lisiez le journal. Je présentais mon problème parfaitement. Comment le savez-vous ? Parce que je le sais. Et mes camarades aussi. Ainsi, je lisais le journal. Quoi d'autre ? Rien. Vous m'avez renvoyée. Les résultats sont tombés. Et j'ai échoué. C'est possible mais je ne peux rien faire. Il y a une solution. Voyez le Doyen. Pour quoi faire ? Votre beau-frère est tout-puissant. Répétez ça. Tout conflit avec l'université serait inutile. Vous avez avec vous l'université et votre beau-frère. C'est ce qui se dit ? Que j'ai la protection de mon beau-frère ? Vous êtes courageuse. J'aime ça. Pardonnez-moi. Pourquoi ? Vous avez été franche. De plus, c'est la vérité. C'est vous qui devez me pardonner. J'ai vraiment été injuste avec vous. Ce n'est pas ça. Le pire c'est qu'il n'y avait aucun motif. Vous m'avez soudainement renvoyée. Pourquoi ? Pourquoi ? Je crois que je ne peux l'expliquer. Je pensais à des questions personnelles. J'ai sans doute un grave problème. C'est la seule raison. C'est suffisant. Pour me dédouaner ? Pourquoi pas ? Il y a une explication simple. Votre égoïsme. Numéro . "Eté." Vous comprenez ? Il manque de clarté. Pas de fermeté de ligne ou couleur. C'est très hésitant, non ? Bien, c'est tout. Maintenant dites-moi pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi vous êtes là, pourquoi nous sommes venus, pourquoi cet intérêt pour une exposition de ème ordre. Enfin, que voulez-vous ? Savoir. Savoir Jeux L'art abstrait ? Froid. L'nfluence de Klee sur la peinture actuelle ? Froid. Ce que je gagne comme critique d'art ? Glacé. Que vous me plaisez ? Tempéré. Ce que vous suspectez ? Chaud. Ce que je veux ? Bouillant. Voyez-vous, c'est très simple. Le plus dur est de trouver le point de départ. Je suis Rafael Sandoval, Rafa. Bon à rien, mais admis dans les cercles les plus stricts. A vos bals de charité, à vos soirées pour riches marchands et propriétaires. Moi, critique d'art, je représente la culture avec un grand C. Je mange votre caviar, bois votre whisky, fume vos cigarettes. En échange et je crois que j'y perds je vous supporte tous. Et vous vous ennuyez ferme. Non, pas vraiment. C'est amusant de vous voir. Je vois vos péchés, je les classe, je les archive Jeux et j'attends. Quoi ? Le bon moment pour agir. Vos bassesses cachées je les déterre et les mets en avant. C'est une sorte de purification. Ou de chantage. Un vilain mot, même pas espagnol. Mais qu'on comprend. Si vous le dites. Et toi, que veux-tu ? Pas grand chose. A ne pas me prendre pour un imbécile. Accordé. B ne pas essayer de regarder mes cartes. Si tu veux voir mon jeu,