France Bleu Champagne-Ardenne

France Bleu Champagne-Ardenne, France Bleu Champagne-Ardenne direct, écouter France Bleu Champagne-Ardenne en direct Ajoutez à Votre Site web. Normalement, les présidents sortent de leur avion de manière terne. Il n'y a aucune classe, aucun talent. Ils sortent, c'est tout. Mais Barack jeux il ne sortait pas, il émergeait. Il émergeait comme s'il descendait de l'avion dans un clip de musique. Il faisait ce truc quand il sortait jeux Il descendait les marches, à sa façon. À chaque pas, on aurait dit qu'il allait balancer le premier couplet. Une petite intro, genre jeux Bébé Je veux le faire Te donner mon Obamacare Oh, ouais. Barack Obama est trop cool. Il avait la démarche, la façon de parler. Beaucoup de gens ne notaient pas l'importance de sa façon de parler. C'est ça qui lui a donné l'avantage. Il a une certaine façon de parler, une voix qui attire votre attention, qui vous donne une impression particulière. C'est l'accent, sa manière de parler. Je ne sais pas combien de gens ont vu ça, mais Nelson Mandela avait la même chose. Le truc que Barack Obama a dans sa voix, c'est la voix du premier président noir. Beaucoup de gens ne l'ont pas vu parce qu'il était le premier et dernier président noir des États-Unis. On ne peut pas comparer. J'ai eu la chance d'avoir pu jeux J'ai vécu dans les pays de deux premiers présidents noirs, à savoir, Nelson Mandela et Barack Obama. Je sais de quoi je parle. Ils ont tous les deux ce truc. C'est dur à entendre parce que Mandela est sud-africain et il était plus vieux. Mais ils ont ce truc dans la voix. Quand Nelson Mandela parlait, toute la salle se taisait. On pouvait sentir l'énergie. "Je crois que chaque personne, quelle que soit sa couleur de peau, doit avoir les mêmes droits, et ceux-ci ne peuvent jamais être repris. À ceux qui cherchaient à opprimer, je vous dis, jamais, plus jamais." Les gens devenaient fous. Les gens avaient des frissons, parce qu'il avait ce truc. Nelson Mandela était voué à la grandeur à cause de cette voix. Il ne pouvait pas être normal avec une voix comme ça. Vous ne pouvez pas faire des trucs normaux. Vous êtes voué à la grandeur. Vous ne pouvez pas courir dans la rue : "Un Kit Kat, s'il vous plaît." C'est unique. On ne peut pas faire de blagues au téléphone. "C'est qui, !" "Je ne le dis pas." Ça ne marche pas. Je me souviens quand Nelson Mandela vivait encore, il racontait des blagues en conférence de presse et à des événements, personne ne riait. Tout le monde pensait qu'un homme qui avait été emprisonné ans ne pouvait pas blaguer. Mais si. Il gardait ça. En partie à cause de sa voix. Il disait la blague, et ça semblait trop énorme pour rire. Il faisait : "Toc, toc." Les gens disaient : "Faites-le entrer !" "Non. Vous devez dire : 'Qui est là ?'" "Il a raison. On doit demander qui est là. Qui est là ? Qui sommes-nous ? Oh mon Dieu !" C'était à cause de cette voix, la voix du premier président noir. Je n'oublierai jamais le jour où j'ai vu une photo de la première rencontre entre Barack Obama et Nelson Mandela. C'est une belle image. On voit les deux hommes en silhouette. À Chicago, Nelson Mandela est assis dans un fauteuil. Barack Obama se penche sur lui. Et c'était il y a très longtemps. Bien avant que Barack Obama ne soit en course pour la présidentielle. C'était un nouveau sénateur. Peu de gens le connaissaient. À l'époque, il utilisait sa propre voiture. Pas de cortège. Juste son assistant. Ce jour-là, ils ont su que Mandela allait être à Chicago. Barack Obama avait toujours voulu le rencontrer. Il a foncé là-bas. C'était la dernière personne que Mandela ait vue, ce jour-là. J'imagine toujours Nelson Mandela assis dans la pièce, et son assistante est venue lui dire : "M. Mandela, je sais qu'on avait dit avoir fini. Malheureusement, il reste une personne qui voudrait vous rencontrer." Il a dit : "Zelda, je suis fatigué. On peut partir ?" "Je sais que vous voulez partir, M. Mandela, mais il y a un jeune homme que vous devez vraiment voir. Il s'appelle Barack Hussein Obama." "Barack Hussein Obama ? Il est américain ?" "Oui. c'est exact." "Il va en baver. Où est-il ?" "Il est derrière la porte." "OK. Faites entrer Barack." "OK, je reviens." Et elle va à la porte. Elle dit : "M. Obama, M. Mandela va vous recevoir.